Une fois le départ donné, je n’ai subi la course qu’en natation. Je me suis demandé : « qu’est ce tu fais ici ? ». Sur le vélo, les kilomètres ont défilé rapidement. Les virages, les ascensions, les longues portions en solitaire, le rythme de la course, le cadre magnifique ne m’ont pas laissé de répit. Enfin en course à pied, je n’ai eu qu’un seul mot : TENIR malgré le moral qui flanche, le physique qui ne suit plus et la tête qui bouillonne sous la chaleur et les pensées. Je crois que je n’ai jamais été aussi satisfait de franchir cette ligne.
C’est dans un contexte un peu particulier que j’ai pris le départ de l’Ironman de Nice. Mon objectif sur cette course n’était pas pour une fois la performance sportive ou la qualification à Hawaï. Il s’agissait de trouver les ressources nécessaires pour faire face à un aléa de la vie. J’ai hésité, j’avais peur de ne pas finir. Encouragé par mes enfants et mes amis, je me suis finalement lancé dans ce défi. Maintenant, je les remercie. Je me sens prêt à rebondir vers une « second live ».
Merci à Marion, Jean-Charles, Philippe, Cécile, Paul, Thierry, Laurent, Anne, Patrick, François, Thomas, Manu, Julien, Christophe, Nathalie, Hugues, Serge,….
Peut-être RDV à Hawaï 2009 ?