Après un début d’hiver passé à varier les activités physiques et à maintenir un bon état de forme général, je débute ma préparation pour le triathlon longue distance. Il n’est pas dans mes habitudes de commencer trop tôt. La saison des compétitions est longue surtout si j’arrive à réaliser mon objectif de qualification pour Hawaï. Par ailleurs à mon âge, je n’espère plus progresser mais je recherche surtout à rester en forme. Néanmoins, l’esprit du compétiteur demeure. Les beaux jours arrivent avec la motivation.
Ce matin, j’avais donc prévu une première grande sortie avec Laurent Urban. Le parcours prévoyait entre autre le col de l’Espigoullier. Confiants, nous sommes partis vers 08h45 et nous espérions rentrer vers 12h30. Jusqu’aux pieds du fameux col, l’allure et les sensations étaient bonnes. Cependant, dès les premiers lacets, j’ai vu que cette sortie vélo allait se transformer pour moi en un véritable chemin de croix. Laurent n’a pas eu de mal à me décrocher et il m’a fallu faire de gros efforts pour rallier le sommet. Heureusement, il m’a attendu. Mais à ce pointage intermédiaire, il était déjà 11h30 : soit une heure de retard par rapport aux prévisions. En fait, j’avais sous-estimé la distance et la durée de la sortie. Laurent n’était pas très content de ce contre temps (obligations familliales). Alors, il fallait limiter la casse. Un bref ravitaillement et en avant : on fonce pour le retour. Malheureusement, ça ne descend toujours pas et le coup de fringale arrive. Je propose donc à Laurent de rentrer seul. J'envisage de terminer tout seul comme un cyclotouriste. Je n’ai pas réussi à le convaincre et le bougre n’a pas voulu m’abandonner. Pas de cadeau, j’étais contraint de suivre la mobylette et de ne pas me plaindre. A partir de ce moment, j’ai commencé à vivre un vrai calvaire. Heureusement, la descente est là, je me relâche un peu et coupe mon effort. Le village suivant, je fais le plein d’eau. Et puis, la vallée arrive. Le soleil réchauffe un peu le fond de l’air. Les kilomètres passent et je commence à retrouver le plaisir de rouler que j’avais perdu 45 minutes plutôt. Finalement, sur le retour nous n’avons rien perdu côté timing.
Finalement, le bilan est très positif :
- Cinq heures de vélo : c’est presque la moitié d’un Ironman,
- Laurent grand seigneur est resté enthousiaste,
- Une nouvelle sortie longue est au programme samedi matin avec Thierry Bernard.
La progressivité dans l’entraînement ! Je n’ai pas vraiment respecté ce principe Cependant, une étape dans ma préparation est passée. Je vais maintenant pouvoir accumuler les kilomètres.